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Mobilités et changements de catégories : portée et limites des données longitudinales

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Mobilités et changements de catégories : portée et limites des données longitudinales

Synthèse des XIXes journées d'étude sur les données longitudinales dans l'analyse du marché du travail, qui ont eu lieu à Caen les 24 et 25 mai 2012. Dans un contexte sociétal où tout semble changer en même temps et où il est difficile de démêler les effets structurels et conjoncturels, il apparaît légitime de s'interroger sur la mobilité. De nombreuses recherches ont en effet déjà démontré l'apport des données longitudinales pour déchiffrer le passage d'un état à un autre, et signaler des états transitoires, précaires ou durables, plus ou moins réversibles, plus ou moins ajustés aux attentes et aux dispositifs, en particulier entre formation et emploi. Des catégories ont été construites à l'appui de réflexions interdisciplinaires, telles que celles de transition, de cheminement long, de parcours, de carrières et bien d'autres. Partir des acquis de spécialistes de la mobilité sociale, amène ainsi à distinguer une pluralité de mobilités, qu'elles soient classiques (mobilités sur le marché du travail, mobilités dans le système de formation, mobilités spatiales) ou complexes (mobilités conjointes -liées au couple, au ménage-, mobilités parallèles -en lien avec d'autres dimensions de la bibliographie de l'individu- et mobilités intergénérationnelles - mobilités sociales comparées entre parents et enfants-).

Collectif d'auteurs

CÉREQ 01/05/2012 336 p.