L'enseignement professionnel au coeur des innovations : le cas de la France
Dans cet article, l'auteur décrit le modèle français de l'enseignement technique en expliquant sa complexité par son histoire. Pour l'auteur, "la problématique est longtemps -toujours ?- restée la même : une formation dont les contenus permettent une opérationnalité immédiatement ou une formation incluant plus d'enseignements généraux pour accroître le potentiel d'évolution". À cela s'ajoute "la difficulté à imposer une certification unique validant l'acquisition de compétences".
De fait, l'auteur identifie trois particularismes nationaux :
- la rupture avec l'ancien système d'apprentissage proche des métiers (compagnonage) au profit du développement d'un enseignement scolarisé des techniques, puis des technologies
- la difficulté à dépasser, sur le plan culturel, les représentations négatives associées au monde du travail et de la production
- le morcellement de la formation et l'ambivalence des milieux professionnels "qui revendiquent la responsabilité de la formation professionnelle" malgré "une culture de l'apprentissage très limitée".
Ainsi, bien que la "complexité, la confusion et le cloisonnement caractérisent le secteur de la formation professionnelle", "la réforme de la formation professionnelle est déjà un succès pour au moins un objectif, celui de l'élévation du niveau de qualification des jeunes". Parallèlement on constate une baisse de sorties sans qualification avec un nombre croissant d'élèves dans les CAP.
D'où l'importance de mettre "en valeur et de mieux utiliser" l'outil de formation qui s'avère performant et prospectif.
Revue internationale d'éducation, n°71 (mai 2016)
pp. 85-95
De fait, l'auteur identifie trois particularismes nationaux :
- la rupture avec l'ancien système d'apprentissage proche des métiers (compagnonage) au profit du développement d'un enseignement scolarisé des techniques, puis des technologies
- la difficulté à dépasser, sur le plan culturel, les représentations négatives associées au monde du travail et de la production
- le morcellement de la formation et l'ambivalence des milieux professionnels "qui revendiquent la responsabilité de la formation professionnelle" malgré "une culture de l'apprentissage très limitée".
Ainsi, bien que la "complexité, la confusion et le cloisonnement caractérisent le secteur de la formation professionnelle", "la réforme de la formation professionnelle est déjà un succès pour au moins un objectif, celui de l'élévation du niveau de qualification des jeunes". Parallèlement on constate une baisse de sorties sans qualification avec un nombre croissant d'élèves dans les CAP.
D'où l'importance de mettre "en valeur et de mieux utiliser" l'outil de formation qui s'avère performant et prospectif.
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