Baisse des contrats aidés. Le gouvernement risque d'aggraver les difficultés des chômeurs les plus éloignés de l'emploi et de mettre en faillite des associations
Contrats aidés : attention danger
Critiquant leur coût et leur efficacité pour lutter contre le chômage, le gouvernement entend réduire le nombre de contrats aidés.
C'est d'abord le secteur marchand, où les effets d'aubaine suscités par ces contrats sont souvent dénoncés, qui se serrera la ceinture : aucun nouveau contrat n'est prévu pour le second semestre 2017.
Dans le secteur non marchand, les contrats aidés devraient être réservés prioritairement à l'Éducation nationale et à la Police.
Or les contrats aidés contribuent à réinsérer des personnes qui sans eux n'auraient guère de chance de trouver elles-même un emploi, en les faisant remonter du fond de la file d'attente de Pôle emploi. Ces contrats jouent également un rôle majeur dans le fonctionnement des associations et des services publics (État, collectivités territoriales, hôpitaux).
Baisser le nombre de ces emplois, sans augmenter à due concurrence les subventions au secteur associatif ni créer les emplois statutaires en nombre correspondant dans le secteur public, c'est prendre le risque d'aggraver les difficultés des chômeurs les plus éloignés de l'emploi, de mettre en faillite de nombreuses associations et de dégrader la qualité des services publics.
Alternatives économiques, n°371 (septembre 2017)
p. 27
C'est d'abord le secteur marchand, où les effets d'aubaine suscités par ces contrats sont souvent dénoncés, qui se serrera la ceinture : aucun nouveau contrat n'est prévu pour le second semestre 2017.
Dans le secteur non marchand, les contrats aidés devraient être réservés prioritairement à l'Éducation nationale et à la Police.
Or les contrats aidés contribuent à réinsérer des personnes qui sans eux n'auraient guère de chance de trouver elles-même un emploi, en les faisant remonter du fond de la file d'attente de Pôle emploi. Ces contrats jouent également un rôle majeur dans le fonctionnement des associations et des services publics (État, collectivités territoriales, hôpitaux).
Baisser le nombre de ces emplois, sans augmenter à due concurrence les subventions au secteur associatif ni créer les emplois statutaires en nombre correspondant dans le secteur public, c'est prendre le risque d'aggraver les difficultés des chômeurs les plus éloignés de l'emploi, de mettre en faillite de nombreuses associations et de dégrader la qualité des services publics.
-
Ajouter le résultat dans votre panierCritiquant leur coût et leur efficacité pour lutter contre le chômage, le gouvernement entend réduire le nombre de contrats aidés. C'est d'abord le secteur marchand, où les effets d'aubaine suscités par ces contrats sont s...Décrié par le patronat, le Compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) va être substantiellement allégé dans le cadre de la réforme du code du travail, au détriment de la préventi...Guillaume DUVAL ; Antoine DE RAVIGNAN ; Isabelle DE POMMEREAU ; Arnaud LECHEVALIER Alternatives économiques, n°371 (septembre 2017) pp. 63-74Si l'économie allemande est plus prospère que l'économie française, ce n'est pas grâce à la flexibilité, qui a accru la précarité et pénalisé les femmes, mais avant tout du fait d'une meilleure spécialisation des e...Les jeunes Français n'ont jamais été autant diplômés. S'insèrent-t-ils mieux professionnellement pour autant ? Les diplômes sont-ils dévalués ? Le débat reste vif en raison de la complexité de l'articulation entre éducation et monde du trava...
-
[Thesaurus Centre-Inffo] ASSOCIATION 86002
[Thesaurus Centre-Inffo] DEMANDEUR EMPLOI 82116
[Thesaurus Centre-Inffo] INSERTION PROFESSIONNELLE 41072
[Thesaurus Centre-Inffo] MESURE EMPLOI 41088
[Thesaurus Centre-Inffo] POLITIQUE EMPLOI 41087