(31/07/2020)
En 2018, l'activité des PME et leurs recrutements restent dynamique mais les PME font de plus en plus face à des difficultés de recrutement
PME 67e enquête de conjoncture
"Après plusieurs années d'augmentation, la croissance des PME devrait se stabiliser à un niveau élevé en 2018". Les perspectives de croissances pour 2018 sont stables mais masquent des disparités selon les secteurs (activité moins dynamique dans le transport et le tourisme par rapport à novembre 2017).
Dans ce contexte, les chefs d'entreprises tempèrent le rythme de leurs embauches (embauches moins dynamiques dans tous les secteurs sauf l'industrie en mai 2018 par rapport à novembre 2017).
Par ailleurs, une part croissante et record de PME fait face à d'importantes difficultés de recrutement : 41 % sont touchées contre 34 en mai 2017. Pour BPI France, "si le niveau actuel des difficultés de recrutement n'empêche pas les PME de croître, la poursuite de leur augmentation pourrait être un frein à l'expansion à venir des PME, et notamment à leur capacité à accélérer". De fait, 55 % des PME envisagent de modifier leur processus de recrutement et un peu plus d'un quart d'augmenter les salaires proposés. Le recours à des prestataires extérieurs (intérim, sous-traitance, travail détaché), l'augmentation de la polyvalence, la formation, l'allongement de la durée de travail et la fidélisation via des avantages monétaires constituent des solutions envisagées.
Pour 2019, les entreprises envisagent des perspectives d'activité moins optimistes, malgré des embauches qui resteraient dynamiques.
BPI FRANCE
25/07/2018
17 p.
Dans ce contexte, les chefs d'entreprises tempèrent le rythme de leurs embauches (embauches moins dynamiques dans tous les secteurs sauf l'industrie en mai 2018 par rapport à novembre 2017).
Par ailleurs, une part croissante et record de PME fait face à d'importantes difficultés de recrutement : 41 % sont touchées contre 34 en mai 2017. Pour BPI France, "si le niveau actuel des difficultés de recrutement n'empêche pas les PME de croître, la poursuite de leur augmentation pourrait être un frein à l'expansion à venir des PME, et notamment à leur capacité à accélérer". De fait, 55 % des PME envisagent de modifier leur processus de recrutement et un peu plus d'un quart d'augmenter les salaires proposés. Le recours à des prestataires extérieurs (intérim, sous-traitance, travail détaché), l'augmentation de la polyvalence, la formation, l'allongement de la durée de travail et la fidélisation via des avantages monétaires constituent des solutions envisagées.
Pour 2019, les entreprises envisagent des perspectives d'activité moins optimistes, malgré des embauches qui resteraient dynamiques.
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