








Le nouveau plan d'investissement dans les compétences de 1,4 milliard d'euros doit financer la formation afin de réduire les difficultés de recrutement
Le détail du nouveau plan d'investissement dans les compétences financé à hauteur de 1,4 Md€ sur deux ans
Le nouveau "plan ambitieux d'investissement dans les compétences" s'inscrit comme une des composantes d'un plan gouvernemental plus large de "réduction des tensions de recrutement". Le Premier ministre a présenté ses différents aspects le 27 septembre 2021.
Pour rappel, les deux premiers volets du "plan de réduction des tensions de recrutement" sont la mise en œuvre de la réforme de l'assurance chômage et l'incitation de l'exécutif en direction des branches professionnelles d'ouvrir des négociations sur les conditions de travail, les évolutions professionnelles et les salaires.
Quant au troisième volet, il porte bien sur un nouvel investissement dans les compétences qui arrive, en partie, en complément du Plan d'investissement dans les compétences (PIC) lancé en 2018. Il bénéficie d'un budget de 1,4 milliard d'euros en 2021 et 2022 : 600 millions d'euros consacrés à la formation des salariés ; 560 millions d'euros consacrés à la formation des demandeurs d'emploi dont les demandeurs d'emploi de longue durée ; 240 millions d'euros de prime à l'embauche en contrat de professionnalisation pour les demandeurs d'emploi de longue durée.
Ce nouvel investissement dans les compétences se décompose autour de trois objectifs :
- "renforcer la montée en compétences et les reconversions des salariés" ;
- "amplifier l'effort de formation des demandeurs d'emploi pour répondre aux besoins des entreprises" ;
- "déployer un plan spécifique et massif pour les demandeurs d'emploi de longue durée".
Le renforcement du Fonds national de l'emploi (FNE) Formation répond au premier de ces objectifs. De même, le ministère du Travail compte sur une mobilisation plus importante des Transitions collectives (Transco). Il souhaite également développer une forte mobilisation à la Validation des acquis de l'expérience (VAE).
Pour "amplifier l'effort de formation des demandeurs d'emploi", le gouvernement place son nouvel investissement dans les compétences dans la continuité du PIC. Il s'agit de "former 1,4 million de demandeurs d'emploi en 2022". Ces nouveaux investissements devront en particulier "permettre de financer de nouvelles actions de formation à destination des demandeurs d'emploi, ciblées vers les métiers en tension". Autre évolution par rapport aux projets actuellement financés dans le cadre du PIC, ces nouveaux investissements devront aussi être ciblés sur des formations en entreprise, et particulièrement "en situation de travail". Les "formations associées à une promesse d'embauche, sous la forme d'une Action de formation préalable au recrutement (AFPR) ou de Préparation opérationnelle à l'emploi (POEI)" ont amenées à être amplifiées. L'objectif du plan est de financer 15 000 formations supplémentaires via l'AFPR, ainsi que 50 000 POEI supplémentaires. Pour cela, les procédures pour permettre l'entrée dans ces deux dispositifs vont être simplifiées "pour les entreprises".
Au-delà de la dimension formation, le plan d'investissement déploie un plan spécifique pour les demandeurs d'emploi de longue durée avec "la remobilisation" de ces derniers grâce à un diagnostic personnalisé et un plan d'actions qui prend en compte l'ensemble des difficultés de la personne (sociale, de santé, professionnelles) et "une aide à l'embauche en contrat de professionnalisation des demandeurs d'emploi de longue durée de 30 ans et plus". Cette aide de l'État de 8 000 euros versée lors de la première année du contrat, qui sera effective jusqu'à fin 2022, doit bénéficier d'un financement de 240 millions d'euros. Avec cette mesure, le ministère du Travail décide de prioriser les contrats ayant une visée certifiante. Par ailleurs, les actions de "remobilisation" des demandeurs d'emploi de longue durée seront mises en œuvre par Pôle emploi. Pour les demandeurs d'emploi de longue durée au chômage depuis au moins 12 mois, des "actions de remise en dynamique professionnelle seront proposées par Pôle emploi". Pour les "demandeurs d'emploi de très longue durée", "inactifs depuis plus de deux ans", un "'parcours de remobilisation' plus intensif" sera proposé. Au total, il est prévu que "35 000 actions de remise en dynamique professionnelle pour les demandeurs d'emploi de longue durée" soient financées dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences.
AEF info, n°659183 (27 septembre 2021)
Pour rappel, les deux premiers volets du "plan de réduction des tensions de recrutement" sont la mise en œuvre de la réforme de l'assurance chômage et l'incitation de l'exécutif en direction des branches professionnelles d'ouvrir des négociations sur les conditions de travail, les évolutions professionnelles et les salaires.
Quant au troisième volet, il porte bien sur un nouvel investissement dans les compétences qui arrive, en partie, en complément du Plan d'investissement dans les compétences (PIC) lancé en 2018. Il bénéficie d'un budget de 1,4 milliard d'euros en 2021 et 2022 : 600 millions d'euros consacrés à la formation des salariés ; 560 millions d'euros consacrés à la formation des demandeurs d'emploi dont les demandeurs d'emploi de longue durée ; 240 millions d'euros de prime à l'embauche en contrat de professionnalisation pour les demandeurs d'emploi de longue durée.
Ce nouvel investissement dans les compétences se décompose autour de trois objectifs :
- "renforcer la montée en compétences et les reconversions des salariés" ;
- "amplifier l'effort de formation des demandeurs d'emploi pour répondre aux besoins des entreprises" ;
- "déployer un plan spécifique et massif pour les demandeurs d'emploi de longue durée".
Le renforcement du Fonds national de l'emploi (FNE) Formation répond au premier de ces objectifs. De même, le ministère du Travail compte sur une mobilisation plus importante des Transitions collectives (Transco). Il souhaite également développer une forte mobilisation à la Validation des acquis de l'expérience (VAE).
Pour "amplifier l'effort de formation des demandeurs d'emploi", le gouvernement place son nouvel investissement dans les compétences dans la continuité du PIC. Il s'agit de "former 1,4 million de demandeurs d'emploi en 2022". Ces nouveaux investissements devront en particulier "permettre de financer de nouvelles actions de formation à destination des demandeurs d'emploi, ciblées vers les métiers en tension". Autre évolution par rapport aux projets actuellement financés dans le cadre du PIC, ces nouveaux investissements devront aussi être ciblés sur des formations en entreprise, et particulièrement "en situation de travail". Les "formations associées à une promesse d'embauche, sous la forme d'une Action de formation préalable au recrutement (AFPR) ou de Préparation opérationnelle à l'emploi (POEI)" ont amenées à être amplifiées. L'objectif du plan est de financer 15 000 formations supplémentaires via l'AFPR, ainsi que 50 000 POEI supplémentaires. Pour cela, les procédures pour permettre l'entrée dans ces deux dispositifs vont être simplifiées "pour les entreprises".
Au-delà de la dimension formation, le plan d'investissement déploie un plan spécifique pour les demandeurs d'emploi de longue durée avec "la remobilisation" de ces derniers grâce à un diagnostic personnalisé et un plan d'actions qui prend en compte l'ensemble des difficultés de la personne (sociale, de santé, professionnelles) et "une aide à l'embauche en contrat de professionnalisation des demandeurs d'emploi de longue durée de 30 ans et plus". Cette aide de l'État de 8 000 euros versée lors de la première année du contrat, qui sera effective jusqu'à fin 2022, doit bénéficier d'un financement de 240 millions d'euros. Avec cette mesure, le ministère du Travail décide de prioriser les contrats ayant une visée certifiante. Par ailleurs, les actions de "remobilisation" des demandeurs d'emploi de longue durée seront mises en œuvre par Pôle emploi. Pour les demandeurs d'emploi de longue durée au chômage depuis au moins 12 mois, des "actions de remise en dynamique professionnelle seront proposées par Pôle emploi". Pour les "demandeurs d'emploi de très longue durée", "inactifs depuis plus de deux ans", un "'parcours de remobilisation' plus intensif" sera proposé. Au total, il est prévu que "35 000 actions de remise en dynamique professionnelle pour les demandeurs d'emploi de longue durée" soient financées dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences.
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[Dispositif] Contrat de professionnalisation 42
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