290 000 salariés bénéficient de l'activité partielle en mars 2022, un nombre en recul par rapport à février (- 80 000) et le plus bas depuis mars 2020
Activité et conditions d'emploi de la main-d'œuvre pendant la crise sanitaire Covid-19 : vue d'ensemble des résultats de l'enquête flash - avril 2022
La Dares avec l'appui de l'Insee a interrogé les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole entre le 31 mars et le 13 avril 2022 sur leur situation et les conditions d'emploi de la main-d'œuvre en mars 2022.
En lien avec la poursuite de l'allègement des mesures sanitaires, l'activité s'améliore de nouveau en mars : 20 % des effectifs sont concernés par une baisse de l'activité, contre 22 % le mois précédent et 27 % en janvier. Dans la majorité des cas, l'activité baisse de moins de 20 %. Les entreprises qui prévoient, début avril, une reprise de leur activité à moyen ou long terme sont de moins en moins nombreuses : 8 % des salariés travaillent dans une entreprise qui estime que son activité mettra plus de six mois pour revenir à la normale, contre 10 % début mars et 11 % début février. En outre, 54 % des employeurs excluent totalement de licencier pour motif économique au cours des prochains mois.
La fabrication de matériels de transport et l'hébergement-restauration demeurent les secteurs les plus touchés (autour de la moitié des effectifs sont concernés par des baisses d'activité).
Les entreprises font toujours face à un manque de personnel ou à des difficultés de recrutement : 37 % des salariés sont employés par une structure qui déclare y être confrontée fin mars, une proportion stable par rapport au mois précédent. Le plus souvent, il s'agit de difficultés à recruter en CDI ou en CDD, qui s'expliquent principalement par un manque de candidats formés dans les métiers concernés ; les employeurs déplorent également, dans une bien moindre mesure, des candidats devenus trop exigeants s'agissant des salaires ou des conditions de travail. Face à ces difficultés de recrutement, les entreprises procèdent principalement à une modification du profil des salariés qu'elles recrutent et à une révision à la hausse des salaires qu'elles proposent.
Les difficultés d'approvisionnement repartent légèrement à la hausse, s'élevant de deux points (après avoir reculé les deux mois précédents) pour concerner 21 % des effectifs fin mars. Elles sont toujours particulièrement présentes dans la fabrication de biens d'équipement et de matériels de transport (56 %). Enfin, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à ne déplorer aucune difficulté (33 % fin mars).
Après avoir nettement diminué en février avec la fin du télétravail obligatoire, la part de télétravailleurs baisse de nouveau ce mois-ci et retrouve un niveau proche de celui du mois de novembre 2021 : 21 % des salariés ont été au moins un jour en télétravail en mars, contre 24 % le mois précédent et 29 % en janvier. Le nombre de jours télétravaillés a également baissé en mars : le recul est particulièrement fort pour la part de salariés qui télétravaillent trois ou quatre jours par semaine (23 % des télétravailleurs après 33 % en février). Ainsi, le télétravail est le plus souvent pratiqué un ou deux jours par semaine (63 %, après 53 % le mois précédent).
36 % des entreprises relatent des difficultés pour mettre en place le télétravail ou l'organiser, en particulier pour organiser l'équilibre avec le présentiel ; elles étaient 41 % en février. Selon 25 % des entreprises, la majorité des salariés aspirent à télétravailler davantage.
En mars 2022, 290 000 salariés bénéficieraient de l'activité partielle, un nombre en recul (- 80 000) par rapport à février, et le plus bas depuis mars 2020. En équivalent temps plein, 80 000 salariés seraient en activité partielle en mars (- 30 000).
27/04/2022
En lien avec la poursuite de l'allègement des mesures sanitaires, l'activité s'améliore de nouveau en mars : 20 % des effectifs sont concernés par une baisse de l'activité, contre 22 % le mois précédent et 27 % en janvier. Dans la majorité des cas, l'activité baisse de moins de 20 %. Les entreprises qui prévoient, début avril, une reprise de leur activité à moyen ou long terme sont de moins en moins nombreuses : 8 % des salariés travaillent dans une entreprise qui estime que son activité mettra plus de six mois pour revenir à la normale, contre 10 % début mars et 11 % début février. En outre, 54 % des employeurs excluent totalement de licencier pour motif économique au cours des prochains mois.
La fabrication de matériels de transport et l'hébergement-restauration demeurent les secteurs les plus touchés (autour de la moitié des effectifs sont concernés par des baisses d'activité).
Les entreprises font toujours face à un manque de personnel ou à des difficultés de recrutement : 37 % des salariés sont employés par une structure qui déclare y être confrontée fin mars, une proportion stable par rapport au mois précédent. Le plus souvent, il s'agit de difficultés à recruter en CDI ou en CDD, qui s'expliquent principalement par un manque de candidats formés dans les métiers concernés ; les employeurs déplorent également, dans une bien moindre mesure, des candidats devenus trop exigeants s'agissant des salaires ou des conditions de travail. Face à ces difficultés de recrutement, les entreprises procèdent principalement à une modification du profil des salariés qu'elles recrutent et à une révision à la hausse des salaires qu'elles proposent.
Les difficultés d'approvisionnement repartent légèrement à la hausse, s'élevant de deux points (après avoir reculé les deux mois précédents) pour concerner 21 % des effectifs fin mars. Elles sont toujours particulièrement présentes dans la fabrication de biens d'équipement et de matériels de transport (56 %). Enfin, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à ne déplorer aucune difficulté (33 % fin mars).
Après avoir nettement diminué en février avec la fin du télétravail obligatoire, la part de télétravailleurs baisse de nouveau ce mois-ci et retrouve un niveau proche de celui du mois de novembre 2021 : 21 % des salariés ont été au moins un jour en télétravail en mars, contre 24 % le mois précédent et 29 % en janvier. Le nombre de jours télétravaillés a également baissé en mars : le recul est particulièrement fort pour la part de salariés qui télétravaillent trois ou quatre jours par semaine (23 % des télétravailleurs après 33 % en février). Ainsi, le télétravail est le plus souvent pratiqué un ou deux jours par semaine (63 %, après 53 % le mois précédent).
36 % des entreprises relatent des difficultés pour mettre en place le télétravail ou l'organiser, en particulier pour organiser l'équilibre avec le présentiel ; elles étaient 41 % en février. Selon 25 % des entreprises, la majorité des salariés aspirent à télétravailler davantage.
En mars 2022, 290 000 salariés bénéficieraient de l'activité partielle, un nombre en recul (- 80 000) par rapport à février, et le plus bas depuis mars 2020. En équivalent temps plein, 80 000 salariés seraient en activité partielle en mars (- 30 000).
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