La santé mentale s'est améliorée chez les jeunes en juillet 2021 par rapport à 2020
Santé mentale : une amélioration chez les jeunes en juillet 2021 par rapport à 2020 mais des inégalités sociales persistantes
En juillet 2021, le taux moyen des syndromes dépressifs chez les 16 ans ou plus se stabilise par rapport à novembre 2020, une personne sur dix étant concernée. Chez les jeunes de 16 à 24 ans, le recul de la prévalence de ces syndromes est notable, sans toutefois retrouver les niveaux observés en 2019.
Une personne sur dix présente un syndrome anxieux. Les symptomatologies dépressives et anxieuses sont souvent mêlées chez un même individu, plus d'une personne sur vingt est affectée des deux syndromes en même temps.
Des comportements boulimiques sont déclarés par 4 % des 16 ans ou plus, une proportion qui varie beaucoup selon les âges et le sexe : près de 8 % des femmes de 16 à 24 ans déclarent des comportements boulimiques, contre 1 % des personnes de 65 ans ou plus.
Entre mars 2020 et juillet 2021, 13 % de la population a consulté pour raison de santé mentale, dont la moitié consultait déjà avant la crise sanitaire. Chez un peu moins d'une personne sur dix, un diagnostic psychiatrique a été posé au cours de son existence et, pour 2 % de la population, ce diagnostic a été posé au cours de la crise sanitaire.
La plupart des indicateurs de santé mentale sont marqués par des inégalités sociales en défaveur des personnes les plus modestes. Des conditions de travail perturbées par la crise sanitaire, potentiellement responsables de risques psychosociaux, sont corrélées à des indicateurs de santé mentale dégradée.
Etudes et résultats, n°1233 (juin 2022)
8 p.
Une personne sur dix présente un syndrome anxieux. Les symptomatologies dépressives et anxieuses sont souvent mêlées chez un même individu, plus d'une personne sur vingt est affectée des deux syndromes en même temps.
Des comportements boulimiques sont déclarés par 4 % des 16 ans ou plus, une proportion qui varie beaucoup selon les âges et le sexe : près de 8 % des femmes de 16 à 24 ans déclarent des comportements boulimiques, contre 1 % des personnes de 65 ans ou plus.
Entre mars 2020 et juillet 2021, 13 % de la population a consulté pour raison de santé mentale, dont la moitié consultait déjà avant la crise sanitaire. Chez un peu moins d'une personne sur dix, un diagnostic psychiatrique a été posé au cours de son existence et, pour 2 % de la population, ce diagnostic a été posé au cours de la crise sanitaire.
La plupart des indicateurs de santé mentale sont marqués par des inégalités sociales en défaveur des personnes les plus modestes. Des conditions de travail perturbées par la crise sanitaire, potentiellement responsables de risques psychosociaux, sont corrélées à des indicateurs de santé mentale dégradée.
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