Une étude propose des leviers de raccrochage pour chaque type de décrocheurs scolaires
Une étude identifie des leviers de raccrochage pour chaque profil de décrocheurs scolaires
L'étude intitulée "Ruptures au pluriel" parue le 11 octobre 2023, réalisée par Trajectoires-Reflex et commandée par la fondation Alpha Omega et l'Union nationale des missions locales (UNML), s'intéresse aux causes et aux différentes formes de décrochage scolaire chez les jeunes, auxquels elles ont donné la parole.
Il en ressort que "la non-réussite scolaire n'est pas le facteur majoritaire d'une rupture de parcours". En revanche, le stress à l'école, qui affecte davantage les filles, est un facteur important, de même que l'orientation subie (par méconnaissance d'autres parcours, faute d'avoir été pris dans la filière qu'ils souhaitaient, parce que la filière était proche du domicile contrairement aux autres, par absence de conseil ou d'envie particulière) et les relations avec la famille.
L'étude établit huit typologies de profils de jeunes en rupture de parcours et identifient pour chacune des leviers pour les "raccrocher" :
- les jeunes phobiques scolaires, pour lesquels le Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (Pacea) est notamment "un premier pas", ainsi qu'une aide psychologique pour "ouvrir le champ des possibles" ;
- les jeunes en situation de stress social, auxquels on peut proposer "une prépa-apprentissage, une formation, comme tremplin progressif vers l'alternance ou l'apprentissage" ;
- les jeunes en rupture périphérique, pour lesquels "le Pacea peut-être une solution pertinente dans un premier temps et déboucher sur une promo 16-18, en particulier pour les jeunes qui présentent des difficultés avec les codes scolaires" ;
- les jeunes sous pression, qu'il est possible d'orienter vers un service civique, une alternance, l'apprentissage, ou un microlycée ;
- les jeunes repliés sur eux-mêmes, pour lesquels le "prétravail tel qu'évoqué par les professionnels peut être long et s'envisager avec un Pacea qui débloque une aide financière et travaille sur certains freins", en plus d'un soutien psychologique ;
- les jeunes introvertis, auxquels on peut proposer "une alternance, un apprentissage, une formation ou bien même un microlycée ou un retour en études pour certains jeunes remobilisés" ;
- les jeunes en rupture institutionnelle, pour lesquels un Pacea peut répondre à certains enjeux financiers, ainsi qu'une "promo 16-18 ou des dispositifs tels que l'école de la deuxième chance pour acquérir les codes attendus en milieu professionnel" ;
- les jeunes intériorisant, pour lesquels "il est possible d'envisager rapidement des solutions concrètes sur lesquelles appuyer l'utilité de l'accompagnement : service civique, alternance, apprentissage, formation ou même reprise d'études après avoir travaillé l'orientation et les envies du jeune".
AEF info, n°700842 (12 octobre 2023)
Il en ressort que "la non-réussite scolaire n'est pas le facteur majoritaire d'une rupture de parcours". En revanche, le stress à l'école, qui affecte davantage les filles, est un facteur important, de même que l'orientation subie (par méconnaissance d'autres parcours, faute d'avoir été pris dans la filière qu'ils souhaitaient, parce que la filière était proche du domicile contrairement aux autres, par absence de conseil ou d'envie particulière) et les relations avec la famille.
L'étude établit huit typologies de profils de jeunes en rupture de parcours et identifient pour chacune des leviers pour les "raccrocher" :
- les jeunes phobiques scolaires, pour lesquels le Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (Pacea) est notamment "un premier pas", ainsi qu'une aide psychologique pour "ouvrir le champ des possibles" ;
- les jeunes en situation de stress social, auxquels on peut proposer "une prépa-apprentissage, une formation, comme tremplin progressif vers l'alternance ou l'apprentissage" ;
- les jeunes en rupture périphérique, pour lesquels "le Pacea peut-être une solution pertinente dans un premier temps et déboucher sur une promo 16-18, en particulier pour les jeunes qui présentent des difficultés avec les codes scolaires" ;
- les jeunes sous pression, qu'il est possible d'orienter vers un service civique, une alternance, l'apprentissage, ou un microlycée ;
- les jeunes repliés sur eux-mêmes, pour lesquels le "prétravail tel qu'évoqué par les professionnels peut être long et s'envisager avec un Pacea qui débloque une aide financière et travaille sur certains freins", en plus d'un soutien psychologique ;
- les jeunes introvertis, auxquels on peut proposer "une alternance, un apprentissage, une formation ou bien même un microlycée ou un retour en études pour certains jeunes remobilisés" ;
- les jeunes en rupture institutionnelle, pour lesquels un Pacea peut répondre à certains enjeux financiers, ainsi qu'une "promo 16-18 ou des dispositifs tels que l'école de la deuxième chance pour acquérir les codes attendus en milieu professionnel" ;
- les jeunes intériorisant, pour lesquels "il est possible d'envisager rapidement des solutions concrètes sur lesquelles appuyer l'utilité de l'accompagnement : service civique, alternance, apprentissage, formation ou même reprise d'études après avoir travaillé l'orientation et les envies du jeune".
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[Dispositif] Obligation de formation des 16-18 ans 686
[Dispositif] Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) 419
[Thesaurus Centre-Inffo] ECHEC SCOLAIRE 14006
[Thesaurus Centre-Inffo] ETUDE 81306
[Thesaurus Centre-Inffo] JEUNE 82208
[Thesaurus Centre-Inffo] MISSION LOCALE 83636
[Thesaurus Centre-Inffo] ORIENTATION SCOLAIRE 24038
[Thesaurus Centre-Inffo] POLITIQUE EDUCATION 62027
[Thesaurus Centre-Inffo] POLITIQUE FORMATION 62047