Malgré un fort taux d'insertion professionnelle, les services de l'automobile peinent à recruter en Pays de la Loire
Les garages peinent à recruter de la main-d'œuvre
Entre fermeture de garages et inquiétude pour céder leur activité, les garagistes font face à un manque important de main-d'œuvre dans l'agglomération de Fontenay-le-Comte (85). Trouver des employés expérimentés s'avère presque impossible, malgré des salaires revus à la hausse. À l'exemple de ce patron de garage forcé de fermer, faute de mécaniciens disponibles, alors même que la clientèle est en forte demande de réparation automobile. Tel autre ne parvient pas à trouver un repreneur, depuis un an de démarches.
Pour ces professionnels de l'automobile, les raisons de ces difficultés de recrutement sont nombreuses. Le métier de mécanicien automobile n'attire plus. Mêmes les jeunes qui se forment abandonnent et se reconvertissent dans d'autres métiers. La faute aux horaires à rallonge ou à la nécessité de l'apport financier pour les repreneurs ? Si le recrutement d'apprentis pallie les difficultés de recrutement, ces apprenants ne sont pas autonomes à l'issue de leur période d'apprentissage et ne peuvent pas "tenir un garage tout seul".
Selon le diagnostic emploi-formation de l'Association nationale pour la formation automobile (Anfa) publié en 2021, 7,6 % des établissements de services de l'automobile des Pays de la Loire ne sont pas parvenus à recruter en 2019 et 9 % ont recruté moins que souhaité. Ce qui explique que 22 % des embauches sont perçues comme difficiles et 19 % assez difficiles.
Pourtant, le secteur, qui comptabilise 6 907 entreprises et 24 782 salariés en 2019 (34 % dans les commerces automobile et 32 % dans la réparation), affiche un taux d'insertion à 7 mois après la sortie de formation de 51 % pour les lycéens professionnels, de 80 % pour les apprentis, et même de plus de 90 % après une certification de branche.
D'après le Régionscope de l'Anfa, l'emploi salarié progresse en raison de l'augmentation et du vieillissement du parc automobile (+ 11 % depuis 2015). En 2022, 14 751 offres d'emploi ont été relayées par Pôle emploi (dont 6 144 dans la maintenance de véhicules légers). Un emploi salarié qui est majoritairement masculin, plutôt jeune et qui bénéficie d'une forte stabilité d'emploi avec un recours élevé au CDI (9 salariés sur 10). La transmission du métier et des compétences reste une pratique fortement encouragée dans ces entreprises, tendance qui se retrouve au niveau des effectifs en formation, majoritairement en alternance et qui continuent de progresser.
Ouest-France, n°s.n. (17 novembre 2023)
Pour ces professionnels de l'automobile, les raisons de ces difficultés de recrutement sont nombreuses. Le métier de mécanicien automobile n'attire plus. Mêmes les jeunes qui se forment abandonnent et se reconvertissent dans d'autres métiers. La faute aux horaires à rallonge ou à la nécessité de l'apport financier pour les repreneurs ? Si le recrutement d'apprentis pallie les difficultés de recrutement, ces apprenants ne sont pas autonomes à l'issue de leur période d'apprentissage et ne peuvent pas "tenir un garage tout seul".
Selon le diagnostic emploi-formation de l'Association nationale pour la formation automobile (Anfa) publié en 2021, 7,6 % des établissements de services de l'automobile des Pays de la Loire ne sont pas parvenus à recruter en 2019 et 9 % ont recruté moins que souhaité. Ce qui explique que 22 % des embauches sont perçues comme difficiles et 19 % assez difficiles.
Pourtant, le secteur, qui comptabilise 6 907 entreprises et 24 782 salariés en 2019 (34 % dans les commerces automobile et 32 % dans la réparation), affiche un taux d'insertion à 7 mois après la sortie de formation de 51 % pour les lycéens professionnels, de 80 % pour les apprentis, et même de plus de 90 % après une certification de branche.
D'après le Régionscope de l'Anfa, l'emploi salarié progresse en raison de l'augmentation et du vieillissement du parc automobile (+ 11 % depuis 2015). En 2022, 14 751 offres d'emploi ont été relayées par Pôle emploi (dont 6 144 dans la maintenance de véhicules légers). Un emploi salarié qui est majoritairement masculin, plutôt jeune et qui bénéficie d'une forte stabilité d'emploi avec un recours élevé au CDI (9 salariés sur 10). La transmission du métier et des compétences reste une pratique fortement encouragée dans ces entreprises, tendance qui se retrouve au niveau des effectifs en formation, majoritairement en alternance et qui continuent de progresser.
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