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Actus Efop de la zone 72 sud
8 000 : c'était le nombre d'avions inscrits dans le carnet de commandes d'Airbus Atlantic à fin septembre 2023 (+ 50 % de commandes par rapport à 2022). Une visibilité qui assure dix ans de travail pour les usines de l'avionneur européen, notamment sur ses sites de Nantes, Montoir-de-Bretagne et Saint-Nazaire. "Des défis environnementaux et technologiques à relever pour l'ensemble du secteur", selon le directeur du site de Montoir-de-Bretagne.
Pour y parvenir, la filière aéronautique poursuit ses recrutements massifs et prévoit à nouveau entre 20 000 et 25 000 embauches en France en 2024 d'après le Groupement des industries françaises aéronautiques (Gifas). À la clé des centaines de postes ouverts dans les métiers de production et de support à la production, notamment sur les sites de Loire-Atlantique. Tout l'écosystème est concerné, ce qui inclut aussi les sous-traitants et fournisseurs.
Nouveau challenge pour la filière aéronautique française : elle doit maintenant faire monter en compétences ses nouvelles recrues, des profils n'ayant souvent jamais travaillé dans l'industrie aéronautique, pour participer à l'importante remontée des cadences. Après avoir passé avec succès les tests d'habileté, les candidats à l'emploi non expérimentés suivent une formation de six mois environ (dont quatre mois de théorie et deux mois en entreprise), via l'obtention d'un Certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM). Ils poursuivent ensuite leur apprentissage en étant accompagnés sur les postes de travail avec le soutien de leur tuteur. "L'enjeu est de nous assurer à la fois de l'acquisition des compétences techniques, comme de la culture aéronautique", commente un DRH. Cela implique, de la part de ces tuteurs, de savoir transmettre les compétences et cette culture propre à l'aéronautique.
Pour atteindre les niveaux d'excellence escomptés par l'aéronautique, Mecachrome, l'un des fabricants de pièces aéronautiques pour Airbus (sites notamment à Nantes, Herbignac et Sablé-sur-Sarthe), n'hésite pas à prodiguer des piqûres de rappel, via son école de formation interne, en cas de lacunes des nouvelles recrues à l'issue de l'obtention de leur certificat. Au-delà des compétences techniques, ces nouveaux embauchés doivent acquérir les standards de sécurité du secteur, essentiels pour assurer la sûreté des vols aériens. Pour le dirigeant, le succès des reconversions tient parfois "au moins autant dans le savoir-être que le savoir-faire". Il évoque "la belle surprise" dans son usine de Sablé-sur-Sarthe avec la reconversion de personnes et un fort contingent de personnel féminin issu des usines locales du secteur agroalimentaire.
La filière aéronautique face au défi de la montée en compétence des nouvelles recrues. - GALÉRON Florine. - La Tribune, s.n., 12 mars 2024.
Pour réinsérer des jeunes sortis du parcours scolaire classique, la Fédération française des clubs omnisports (FFCO) propose deux sessions d'une semaine par an d'un "séjour booster" en Pays de la Loire, l'une à Jeune France à Cholet (49) en février, l'autre à La Flèche (72) durant les vacances de la Toussaint. Ce dispositif vise à mobiliser ces jeunes autour du sport et de l'animation par la découverte du métier d'animateur de loisir sportif, très recherché sur le marché du travail.
Souvent aiguillés par les missions locales, ces jeunes décrocheurs testent un projet professionnel autour de l'animation sportive. Une opportunité pour voir plus clair dans la manière de s'insérer ou se réinsérer dans un parcours de formation qui fasse sens avec leurs envies et aptitudes.
Les deux structures sont chargées d'apprécier la possibilité par ces candidats de suivre une formation en vue d'obtenir le Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (Bafa) ou le Certificat de qualification professionnelle (CQP) "animateur de loisir sportif" dans le domaine sportif, voire à terme le Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du Sport (BPJEPS).
Au programme de cette semaine en internat : diverses activités sportives, temps de développement personnel et d'échanges, simulations d'entretiens d'embauche, débats... À l'issue du stage, les jeunes obtiennent une attestation de suivi et une recommandation, utiles pour appuyer leurs démarches et demandes de formation.
Avec le soutien du Service départemental de la jeunesse, à l'engagement et au sport (SDJES), la FFCO prend en charge tous les frais du stage, ainsi que l'intégralité de la formation Bafa ou CQP, soit une aide d'environ 1 000 €.
Le sport, une voie d'avenir. - BERNÈDE Sara. - Le courrier de l'ouest, s.n., 28 février 2024.
Accéder aux formations CQP animateur de loisir sportif en Pays de la Loire.